Occupation : lycéen, réaliste et désespéré, voire désespérant à plein temps.
Situation : seul et pourtant, il ressent quelque chose.
Niveau : 3
Lun 4 Sep - 23:22
need you now
Presque une semaine. Oui, sept jours s’étaient écoulés depuis leur rencontre nocturne et l’accident. La chute et les égratignures, Noa et lui qui s’enfuient. Balade nocturne, baisers et caresses au clair de lune. Sun y avait repensé pas mal de fois. Nuit magique, insolite. Pourtant, cette semaine-ci avait été morne. Il n’avait pas pu voir beaucoup Noa, surtout pas chez lui. Les devoirs, de plus en plus nombreux et les professeurs qui ne ménagent pas leurs élèves. Les jours se sont enchaînés sans même que Sun puisse les voir passer. Il a seulement réussi à donner un petit mot à Noa entre deux heures de cours. Son adresse et puis une invitation à venir chez lui. Aucune raison spécifique, juste l’envie de passer du temps ensemble. De se voir, de respirer le même air sans qu’il y ait d’autres personnes autour. Famille absente, les deux incapables accompagnés des jumeaux. Ils sont partis pour le week-end. Direction la maison d’une tante que Sun n’apprécie pas forcément. Il a prétexté une montagne de travail et personne ne l’a retenu. Les Nam n’ont rien d’une famille unie, enfin pas lorsqu’on pense à Sun. Le jeune homme a attendu toute la journée que les cours se terminent. Hâte, envie que Noa vienne. Ou juste qu’il passe le voir en coup de vent, peu importe. Après tout, il lui a manqué. Sun n’est pas doué avec le sentimental mais il sait reconnaître les signes. Son esprit dit Noa, il pense à lui trop souvent. Trop longtemps, surtout que le blond vient même le perturber pendant les cours. Le manque, celui de l’autre. Lui, Noa et ses lèvres. Son sourire naïf, crédule. Noa et sa joie. Il en a besoin. Et cette semaine a ressemblé à l’éternité pour Sun. Noa doit égayer son monde, le rendre plus joli. C’est comme respirer, c’est nécessaire. Un besoin qui devient vital, surtout à mesure que les sentiments de Sun s’intensifient. Amour, il ne sait pas. Il sait juste qu’il tient à lui. Et Sun, il n’a pas envie de mettre de mot sur ce qu’il ressent. Pas d’étiquette, simplement son cœur qui pulse dès qu’il l’aperçoit. Et s’il est plongé dans ses pensées, il en est sorti par quelqu’un à la porte. C’est instantanément qu’il stoppe tout pour aller voir. Un sourire naît lorsqu’il voit Noa. Il est venu.
☆☆☆ Beerus
Bae Noa
Occupation : lycéen, protecteur des animaux, organisateur de tea parties
Situation : y'a son coeur qui bat, un peu plus vite. comme un premier tourment.
Don : Persuasion
Niveau : 4
Sam 9 Sep - 0:25
need you now
Il a le sourire idiot sur les lèvres. Rien de nouveau. Rien d’inhabituel. Il observe le tableau face à lui, ces derniers jours, il est encore plus distrait que d’habitude. Avant, quand il ne suivait pas, ses pensées étaient seulement dans le vide, écho sourd de néant de son cerveau. Parfois, il lui arrivait de penser à une manifestation pour les droits d’animaux à laquelle il comptait participer. Mais cela s’arrêtait là. A présent, ses pensées vont ailleurs. Quelque chose de différent. Des yeux brillants, des cheveux courts et une silhouette élancée. Et ses joues rosissent quand il se remémore une étreinte, une caresse ou un baiser. Depuis le diner avec sa famille et leur escapade nocturne, Noa n’a pas eu l’occasion de passer beaucoup de temps avec Sun. Il ne s’en plaint pas, même s’il lui manque. Ils sont toujours dans la même classe, Noa peut toujours tourner son regard vers lui et espérer, de temps à autre, recevoir un sourire de la part du brun quand il n’est pas concentré sur les cours. Les examens approchent et Noa n’a pas envie d’autant continuer à déranger Sun aussi. Il sait que pour son ami les études sont importantes. Et assis au fond de la classe, le bout de papier que lui a glissé Sun entre les doigts. Alors quand la cloche sonne la fin de la journée, il se hâte chez lui. Il a même accepté que le chauffeur vienne le chercher, simplement pour faire vite. Il a déjà une idée en tête, parce que Sun lui semble triste ces derniers jours. Impression ou réalité, il ne sait pas encore. Mais il a la solution, du moins c’est ce qu’il pense. On dit que c’est le remède des adultes, mais lui ne veut pas attendre des années pour rendre Sun heureux. Ses parents sont encore au travail alors Noa s’infiltre dans le sous-sol et cherche une bouteille de whisky. Il la cache dans son sac, puis prend des fruits aussi de son potager. De nouveau, il demande l’aide du chauffeur, il ne connait pas l’adresse et ne saurait s’y rendre, refusant d’avoir un téléphone pour se guider comme les autres de son âge. Il sourit déjà devant la porte. Il sourit encore plus quand Sun est face à lui. « Coucou. » Le ton à la fois joyeux et timide. Il plonge dans les bras de Sun et respire son odeur. Une fois à l’intérieur, il pose son sac-à-dos, regarde rapidement les lieux sans y porter trop attention. Ses yeux reviennent automatiquement sur l’adolescent à chaque fois. « Tu as l’air triste ces derniers jours, est-ce que ça va ? » murmure doux alors que sa main vient caresser une joue ronde.
☆☆☆ Beerus
Nam Sun
Occupation : lycéen, réaliste et désespéré, voire désespérant à plein temps.
Situation : seul et pourtant, il ressent quelque chose.
Niveau : 3
Dim 1 Oct - 21:15
need you now
L'attente. L'hésitation, les doutes. Des sentiments qui l'envahissent, le tourmentent. Et puis il y a la réponse à ses questions. Du moins, c'est ce que son instinct lui dit. C'est lui. Noa. Peut-être qu'il y a comme un pressentiment, une évidence. Et une fois extirpé de ses propres pensées, Sun se lève. Direction la porte, rendez-vous avec le destin. L’amour, si seulement. Et c’est une surprise sans en être une. Noa. Il l’attendait, l’espérait même. Etrange sentiment pour quelqu’un comme Sun. Ça paraît tellement insensé de dépendre d’un autre, de compter sur un être humain. Lien beau, du moins c’est ce qu’il lui semble. Il ne saurait pas en dire plus. Noa a lu son mot. Sourire qui naît dès qu’il le voit. Comme une logique, un truc qui se doit d’être juste parce qu’ils sont l’un en face de l’autre. Et puis Noa sourit aussi alors ça le rend heureux. Oui, heureux. Un bien grand mot mais c’est le cas. Il lui a manqué. Coucou L’esquisse partagée et Sun répond. « Salut. » Mais cette réplique est bien vite étouffée. Noa qui vient dans ses bras, l’enlace. Il met un instant à comprendre et puis c’est tout naturellement que ses bras viennent l’entourer. Noa, contre lui. Leurs corps qui se touchent, leurs odeurs qui se mélangent et la joie qui envahit Sun. C’est presque comme un soulagement qu’il soit là. Les choses ont enfin du sens et la vie lui paraît plus agréable, douce même. Mais leur câlin doit se terminer. C’est la fin, tout se doit d’être brisé. Ils y mettent fin et Sun l’entraîne à l’intérieur. Il referme soigneusement la porte avant de reporter toute son attention sur Noa. C’est perturbant de le voir ici, chez lui. Intime, un lieu où il n’a jamais invité grand monde. Il faut dire qu’avec une famille comme la sienne, ça paraît délicat. Oui, Sun il n’a pas envie qu’on sache de qui il est le fils. Que ses parents ne sont que des lâches, deux pathétiques qui se noient dans leurs démons. Lui-même ne cautionnera jamais ça alors il n’attend pas que les autres le fassent. Heureusement, ils ne sont pas là. Il n’y avait que lui et sa solitude avant que Noa n’arrive. Mais maintenant, le décor reprend vie. Sac-à-dos posé et Sun revient vers lui. Ils se cherchent et se trouvent. Les prunelles qui scintillent ou presque. Ça change. Et Sun, il entend les mots. L’inquiétude. Le beau murmure, amoureux ? La main de Noa vient caresser sa joue et il ne peut que le contempler. Si beau. Si vivant.« C’était pas la grande forme mais ça va mieux...Parce que tu es là. » Il attrape sa main, la prend dans la sienne un peu. Ses doigts jouent avec les siens et il observe ses propres gestes. « Tu m’as manqué. » Il n’ose pas trop croiser son regard à cette confession. Il préfère l’éviter. Sun, il ne se reconnaîtrait presque plus. Peut-être pour ça qu’il assume en relevant la tête. Et aussi en s’approchant pour embrasser la joue de Noa. Proximité troublante. Yeux dans les yeux. « Et toi, est-ce que ça va ? » Intensité. Et Sun, il se met à nouveau à sourire. Il l’entraîne sur le canapé, ils s’assoient et Sun le colle à lui. Noa, refuge. « Qu’est-ce que tu veux manger ce soir ? » Question banale, tout autant que la situation mais Sun est heureux. Plaisir simple, éphémère mais éternel à la fois parce qu’il le partage avec Noa. C’est là toute la différence.
☆☆☆ Beerus
Bae Noa
Occupation : lycéen, protecteur des animaux, organisateur de tea parties
Situation : y'a son coeur qui bat, un peu plus vite. comme un premier tourment.
Don : Persuasion
Niveau : 4
Jeu 19 Oct - 1:28
need you now
Durant tout l’après-midi, il n’avait cessé de penser à Sun, même quand il n’était assez qu’à une table de lui. C’était différent. De simplement l’avoir là sans pouvoir lui parler, et quand ils étaient seuls et pouvaient jouer, discuter, profiter simplement de la présence de l’autre. On ne le retient plus, quand il fonce vers la porte de la maison de Sun. Il veut le voir, pouvoir enfin passer du temps en sa compagnie. Pour de vrai. Il a le sourire sur les lèvres quand Sun est devant lui et il n’a pas besoin de plus pour fondre dans ses bras. Le corps de Sun contre le sien, son parfum qui chatouille ses narines, sa peau douce. Tout ça lui a tant manqué. Il sent avec plaisir l’étreinte se resserrer autour de sa taille, ça le fait bêtement sourire, rien de vraiment nouveau. La main de Noa vient cherche sa jumelle mais quand leur câlin prend fin. Il veut garder un semblant de contact physique avec l’adolescent. Il observe timidement l’intérieur de la maison de Sun. Il se dit que c’est là qu’il a grandi, qu’il a tous ses souvenirs d’enfant, Noa les espère vraiment être heureux. Il ne lui souhaite que le meilleur, toujours. Il lève les yeux vers Sun, regard pétillant, il sait pas rester en place, il est beaucoup trop excité de l’avoir enfin pour lui. Sa main libre jette le sac à dos et vient s’approcher de la joue de Sun, l’inquiétude palpable. Leurs doigts s’enlacent, jouent et se cherchent doucement. Un peu à leur image. « T’es sûr ? Tu me diras si un truc va mal, hein ? Je sais que je suis con, mais je ferais toujours tout pour t’aider. » Et il faut vraiment être con pour avoir un sourire éclatant sur les lèvres en se traitant de la sorte. Son esquisse s’adoucit progressivement tandis que ses joues se couvrent d’un voile rouge. « Toi aussi, tu m’as beaucoup manqué. » Il ferme les yeux pour profiter d’un innocent baiser sur sa joue. Ils prennent place sur le canapé et Noa ne tarde pas à trouver place contre le torse de Sun. « Ce que tu veux, tant que c’est pas de la viande…d’ailleurs…. » Il quitte le confort de ses bras, juste quelques secondes pour prendre son sac-à-dos avant d’y revenir. « J’ai ramené des fruits…et….ça… » Il ouvre le sac et en sort plusieurs fruits qu’il fait rouler sur table basse, puis la précieuse bouteille d’alcool qu’il montre fièrement. « T’en as déjà bu ? Les adultes en boivent quand ils sont tristes, mais je vois pas pourquoi on devrait attendre d’être plus vieux pour le faire. » Pourtant son sourire est innocent. Il n’a jamais eu l’envie d’en goûter avant, mais si ça peut aider Sun à se sentir mieux, pourquoi pas ?
☆☆☆ Beerus
Nam Sun
Occupation : lycéen, réaliste et désespéré, voire désespérant à plein temps.
Situation : seul et pourtant, il ressent quelque chose.
Niveau : 3
Mar 21 Nov - 23:23
need you now
C'est simple, c'est innocent. Sun, Noa. Ensemble mais seuls et Sun, il ne voudrait rien d'autre. Oui, Noa lui suffit. Il peut le rendre heureux; lui. Et c'est probablement le seul qui a cet effet-là. Noa, Noa. Sun, il ne s'en lasse pas. Il aime son contact, sa simple présence. L - u - i . Leurs doigts qui finissent ensemble, eux deux. L'un à côté de l'autre. Les mots qui défilent, la voix de Noa qui résonne. Et Sun aime autant qu'il déteste ce qu'il lui dit. « Tu n'es pas con, arrête. » Il le regarde. « Promis, je te le dirai. » Et c'est simple mais ça veut dire beaucoup. Ils se font confiance, ils sont là l'un pour l'autre. Ils peuvent se soutenir, se retenir (s'aimer). Et Noa sourit alors Sun aussi. Ils s'avouent l'évidence. Ils se sont manqués et c'est toujours le cas même s'ils sont à côté. Sun, il pense toujours à lui. Probablement trop même. Son cœur, Noa le réveille. Il le lui fait sentir à chaque nouveau sourire. Il le rend heureux, la vie lui paraît moins morne. Moins triste lorsqu'ils sont ensemble. Sun oublie et c'est le principal. Innocent baiser qu'il lui donne; direction le canapé. Sun qui vient tout de suite s'approprier Noa. Il le rapproche, fait en sorte qu'ils ne soient pas trop loin. Il lui a vraiment manqué. Noa trouve une place contre lui; sur son cœur. Sun espère qu'il ne bat pas trop fort. Ce serait ridicule sinon. (peut-être aussi magique mais il taira ce fait). C'était plus un scientifique qu'un sentimental qui s'extasie sur les propres battements de son cœur et pourtant. Il ressentait bien cette magie; cette ivresse juste avec lui. Sun, il ferme les yeux un instant. Il vit le moment, sourit bêtement. Surtout à la remarque de Noa. « Bien sûr. » Les fossettes qui s'étirent. « Pizza végétarienne ? » Première idée qui lui vient mais à vrai dire, il s'en fiche. L'important, c'est d'être avec Noa. C'est tout ce qu'il retiendra. Le seul, l'unique. Mais Noa, il lui glisse d'entre les bras. La chaleur s'éloigne un instant. Sun ouvre les yeux, l'observe. Il le voit farfouiller dans son sac avant d'en sortir des fruits et une bouteille. Il a l'air fier, Sun ne peut que sourire. « Pas vraiment mais où est-ce que tu as eu ça ? » Surprise, il n'aurait jamais pensé le voir amener de l'alcool. Sun se redresse. Vient attraper la bouteille. Il la contemple un instant avant de la poser sur la table basse. « Je n'ai pas besoin d'alcool tant que je t'ai toi. » L'esquisse se peint sur ses lèvres; Sun attire Noa contre lui. Il vient doucement capturer ses lippes. C'est un baiser en douceur, comme une caresse. Et puis l'envie prend le dessus. Ses mains rapprochent Noa, il encadre son visage et c'est plus fougueux. Passion, passion. Sun qui se perd un peu. Il le ramène sur le canapé; Noa assis à ses côtés. Et Sun, il continue de l'embrasser. Il se fiche de perdre le souffle, que sa respiration soit troublée. Il veut juste que ça dure un peu plus longtemps. C'est à contre-cœur qu'il finit par lâcher prise. Leurs lèvres se quittent et il sent comme un vide. Le cœur battant, les battements irréguliers. Sun sourit pourtant. Sa main caresse doucement les cheveux de Noa. « Désolé. J'avais juste très envie de t'embrasser. » Sourire stupide; rien de rationnel dedans et Sun doit s'y faire. « On peut goûter les fruits. Ils viennent de ton potager ? » Banalité lancée comme ça. Sun et Noa, juste ensemble.
☆☆☆ Beerus
Bae Noa
Occupation : lycéen, protecteur des animaux, organisateur de tea parties
Situation : y'a son coeur qui bat, un peu plus vite. comme un premier tourment.
Don : Persuasion
Niveau : 4
Ven 15 Déc - 0:02
need you now
Il s’inquiète quand il voit parfois l’air soucieux de Sun, quand ce n’est pas un sourire qui orne ses lèvres mais un regard paumé. Il aimerait tout faire pour qu’il soit bien, heureux. Parce qu’il est tellement importe pour lui, il compte tant à ses yeux. Il est le seul à avoir autant de place dans son cœur et il ne cesse de penser à lui, à son réveil et avant de dormir, en chemin vers le lycée ou quand il arrose les plantes de son potager. Sun. Son image est comme une évidence, c’est toujours lui qui revient. Et il lui manque à chaque fois, encore plus quand il ne l’a pas sous les yeux. Mais ce soir ils sont ensemble, Noa sait qu’ils ont toutes la nuit, pour discuter, profiter de la présence de l’autre, il peut de nouveau lui tenir la main, s’accrocher à lui comme si la survie des ours polaires en dépendait. Oh, il aurait sauvé tant d’ours si cela avait été réellement le cas. Comme souvent, Sun refuse de le voir se dénigrer et se traiter de con. Il aime ça, cette passion avec laquelle il le protège, parfois de lui-même quand il le faut. Noa est habitué à être l’idiot de la famille, il n’est pas aussi brillant que son grand-frère, il n’arrive jamais à suivre la cadence de ses parents, à leurs yeux, il est presque un échec. Pourtant, il s’en fout de tout ça, quand il est contre Sun, les battements de son cœur le berçant, tout devient bien trop dérisoire. Sun, c’est le seul qui importe. Unique. « Hm, ça me va. Tu te charges de la commander, j’suis pas trop doué. » Rougeur qui viennent marquer ses joues, un peu honteux, il n’a pas de téléphone, n’utilise son pc que très rarement. C’est une vie assez rustique qu’il mène, paradoxale à celle luxueuse où le reste de sa famille est toujours plongé. La vérité est qu’il n’est simplement pas à l’aise avec la technologie, pire qu’un vieux. Il sort malgré tout la carte bancaire de papa de sa poche, ça au moins ce n’est pas quelque chose qu’il a dérobé à quelqu’un, elle est supposée être utilisé pour ses besoins, pourtant c’est plus souvent pour acheter d’énormes paquets de croquettes pour chats et chiens à offrir aux refuges qu’il la sort. Il la pose simplement sur la table, et s’en va plutôt chercher ce qu’il a apporté dans son précieux sac à dis. Sun prend l’alcool, il ne semble pas plus s’y connaitre que lui. « Dans la réserve de papa, il en a pleins, il ne remarquera surement pas. » Il espérait du moins, ce serait sa fête sinon. Un simple « Oh ! » surpris traverse ses lèvres à la confession de Sun, pas plus, il n’en a pas le temps parce qu’elles sont rapidement happées par leurs congénères. C’est doux, mais la passion s’y exige rapidement. Il s’affale presque sur Sun, les mains agrippés à ses hanches tandis que les battements de son cœur montent crescendo. Il a l’impression que leurs baisers sont à chaque fois plus fougueux, ils lui font naitre diverses sentiments, réchauffent étrangement son bas-ventre. Il n’a plus de souffle quand le baiser prend fin, seules les joues rouges et les yeux perdus à la contemplation du visage si parfait de Sun. Il est si beau. Une évidence, encore. Il ronronnerait presque sous ses caresses. « J’en avais envie aussi. » Il laisse un dernier baiser sur ses lèvres et recule de quelques centimètres seulement. « Oui, je les ai cueilli juste avant de venir. » Il attrape le premier fruit qui lui passe sous la main, une fraise et la rapproche de la bouche de Sun. « Promis, je les ai bien lavés. » Il rit doucement, laisse les minutes passer agréablement alors qu’ils mangent leurs fruits et attendent la pizza. Mais il pense encore aux lèvres de Sun, à la sensation qu’ils lui ont fait éprouver. Il en veut plus, c’est presque un besoin. Alors il lâche le fruit qu’il s’apprêtait à manger et se penche vers Sun pour emprisonner ses lèvres. « Ah, tes lèvres sont sucrées. » Sourire idiot sur les lèvres mais qui disparait rapidement parce qu’elles continuent de venir à la rencontre de leurs jumelles. Ses mains glissent derrière le dos de Sun et colle plus son corps au sien, un peu trop surement, parce qu’un soupir différent se fait entendre.
☆☆☆ Beerus
Nam Sun
Occupation : lycéen, réaliste et désespéré, voire désespérant à plein temps.
Situation : seul et pourtant, il ressent quelque chose.
Niveau : 3
Ven 5 Jan - 1:09
need you now
Noa, le remède. Passion qui s'écoule dans les gestes de Sun. Il vient l'embrasser, poser ses lèvres sur les siennes. Et puis ses mains dérivent, leurs corps se rapprochent. Leurs êtres aussi. Les lippes qui ne peuvent se passer les unes des autres; les yeux clos, Sun et Noa pris dans leur douceur et leur fougue. Peut-être aussi emportés à cause des sentiments, de ce qu'ils ressentent. Sun, il sent son cœur battre parce que c'est nouveau avec Noa mais aussi juste parce que c'est lui. Oui, Noa et pas un autre. Noa à qui il s'attache un peu plus chaque jour. Noa, qu'il ne veut pas perdre. (Non, jamais) Et il sent le garçon qui s'affale sur lui, la distance s'amoindrit un peu plus. Il sent ses mains qui s'agrippent à ses hanches et ça lui arrache un sourire dans leur baiser. Fougue, fougue. Sun sent la chaleur de Noa mais aussi celle dans son propre corps. Etrange tout ce qu'il fait naître en lui. Le souffle manquant ou presque, ils doivent se séparer. Sun partage ses joues rosées avec Noa et ils se regardent. Se contemplent, se détaillent. Sun fait glisser ses doigts dans les cheveux de Noa, s'excuse de s'être emporté une fois son souffle revenu. Il sourit bêtement à la réponse de Noa. Un peu plus lorsqu'il l'embrasse à nouveau. (Il est heureux, il ne l'a jamais été autant) « C'est vrai que tu n'es pas du genre à les acheter. » Il rit légèrement. Et puis ouvre la bouche lorsque Noa approche un fruit de ses lèvres. Une fraise, belle et colorée. Il la mange; Sun, étrangement docile. Leurs rires se mêlent ensuite. « Je te fais confiance. » Des mots que Sun n'a jamais dit avant. Noa reste l'exception et cela depuis le début. Il attrape à son tour un fruit et le lui tend. Sourires qu'ils s'échangent, douceur permanente. Mais Noa change cette atmosphère. Le fruit qu'il tenait est abandonné; il se penche vers lui et l'embrasse une nouvelle fois. Lèvres capturées, Sun réciproque. La remarque de Noa le fait rire. « Tu aimes ? » Les mots presque engloutis; leurs lippes se demandent. Comme un besoin, une nécessité. De l'oxygène au creux des lèvres.
Leurs sourires sont absorbés, disparus dans leurs baisers. L'envie est de plus en plus forte. Les mains de Noa viennent glisser dans le dos de Sun. Leurs corps reviennent donc se coller mais cette fois-ci, c'est plus intense encore. C'est un autre soupir qui résonne dans la pièce et des idées plus osées dans les esprits. Sun a les mains vagabondes, ses lippes - elles - continuent de se focaliser sur leurs jumelles. Ils s'embrassent, s'embrasent à la fois. Sun sent comme une vague de chaleur déferler sur son corps; c'est sans trop penser qu'il ôte son t-shirt. Il vient vite se recoller contre Noa, se replonger dans leurs caresses. Son torse est jumelé au sien, ses mains dérivent sur lui. Sur son dos, ses bras, ses cuisses. Sun ne sait pas ce qu'il fait, il se laisse juste aller. Et ses doigts viennent sous le t-shirt de Noa, tracent des lignes invisibles. Seulement perceptibles par le blond. Et s'ils auraient pu continuer encore longtemps - probablement - la sonnette vient les interrompre. Alarme dans le cerveau de Sun, il se relève rapidement et remet son t-shirt en catastrophe pour aller ouvrir. Le souffle court, il récupère les quelques wons qu'il a pour ce soir. Il ne comptait pas laisser Noa payer de toute façon. Il entre-ouvre peu la porte, n'offre que ses joues rosées au livreur. Les pizzas lui sont vites données et il se presse pour retrouver Noa. « J'espère que tu as faim. » Sourire un peu gêné, surtout lorsqu'il repense aux dix dernières minutes. Il aurait définitivement pu l'embrasser pendant une éternité.
☆☆☆ Beerus
Bae Noa
Occupation : lycéen, protecteur des animaux, organisateur de tea parties
Situation : y'a son coeur qui bat, un peu plus vite. comme un premier tourment.
Don : Persuasion
Niveau : 4
Sam 13 Jan - 12:47
need you now
Il ne sait pas quand est-ce que la présence de Sun lui est devenue aussi vitale. Il s’ennuie de lui le soir quand l’adolescent ne vient pas l’aider avec ses cours, il lui manque la journée quand ils ne peuvent pas se parler même en étant assis l’un à côté de l’autre. Et quand il le voit, il a seulement envie d’être dans ses bras, de sentir sa peau et caresser ses lèvres. Il n’avait jamais ressenti de tels besoins avant. Noa n’avait pas tant d’amis, un peu trop marginalisé par sa façon de vivre et de penser bien différentes des jeunes de son âge, mais il avait pourtant quelques personnes dont il était proche. Aucune ne faisait surgir ces envies-là. Sun, était unique. Il a la fougue et la passion d’un adolescent qui découvre, sans réellement savoir vers où il se dirige, ce qu’il fait. Il amoindrit les moindres centimètres qui pourraient les séparer et revient sans cesse vers les lippes de Sun qui semblent aimantées, tant il ne peut s’en détourner. C’est magnétique, il n’y est plus pour rien. Les paupières mi-closes et son éternel sourire d’idiot bienheureux sur les lèvres, il profite de la caresse sur ses cheveux, comme un félin en attente continue d’attention. Il ne les entrouvre que pour plus admirer l’harmonie du visage de Sun, ses lèvres rougies et ses joues qui leur font concurrence. Il n’est surement pas mieux. « Non, c’est pas mon genre. » répète-t-il en riant, il laisse Sun croquer dans la fraise qu’il présente à sa bouche. Les mots de confiance sont prononcés et ils font bêtement battre son cœur. Ils sont comment des enfants, chacun choisissant un fruit à donner à l’autre, Noa ne se souvient pas de la dernière où il a pris autant de plaisir à simplement manger. Il hoche doucement de la tête sans quitter ses lèvres. Il aimait l’embrasser et sentir son souffle sur sa mâchoire, la voix craquée de Sun quand lui parle.
Il se perd dans leurs nombreux baisers, il n’y a plus rien. Juste eux. Et son envie qui grandit étrangement. Sun en est la seule cause et c’est une pensée d’autant plus plaisante. Et peu importe à quel point il le rapproche de lui, il a l’impression que ce n’est jamais assez. C’est une plainte capricieuse qui s’échappe de ses lèvres quand Sun s’éloigne, même s’il revient vers lui. La sensation à présente différente et il ouvre doucement les yeux pour le voir torse nu, la chaleur monte. Son corps mince est pourtant musclé. Noa y laisse glisser ses paumes brûlantes. Sous la pulpe de ses doigts, il sent légèrement les vertèbres du garçon, puis ils descendent jusqu’à la barrière de tissu que crée le jeans. Sun n’abandonne pas son corps la moindre seconde, il sent ses mains flatter chaque parcelle de vêtements, puis elles plongent sous son haut. Son cœur bat plus vite, et sa respiration devient plus bruyante. Les baisers plus maladroits parce qu’il ne peut plus se concentrer uniquement sur ses lèvres de Sun, mais aussi les lignes que l’autre dessinent. Le bien fou qu’il lui prodigue. Mais il sursaute quand la sonnette retentit. Il se redresse légèrement, pommettes rosées par la gêne tandis que son regard détaille discrètement Sun qui se rhabille. Sun s’occupe de tout et ramène les pizzas en quelques secondes seulement. Noa en profite pour mettre de l’ordre dans ses cheveux et faire la place sur la petite table. « Oui. » Il rit, un peu mal à l’aise en se rappelant de ses soupirs et de la sensation de la peau de Sun sous ses doigts. « La cuisine est là-bas ? Je vais nous ramener des verres. » Il redresse à son tour et fuit dans la cuisine, le temps de retrouver une respiration normale et que les battements de son cœur se calment enfin. Il ramène deux verres et une bouteille de coca à moitié pleine qu’il avait trouvé sur le plan de travail, ce serait surement mieux en mélangeant au whisky. Il s’assoit près de Sun, son regard s’éclairant de gourmandise quand il le pose sur les pizzas. « Elles ont l’air bonnes. »
☆☆☆ Beerus
Nam Sun
Occupation : lycéen, réaliste et désespéré, voire désespérant à plein temps.
Situation : seul et pourtant, il ressent quelque chose.
Niveau : 3
Lun 5 Fév - 22:22
need you now
Les mains, l'esprit et le corps. Tous occupés par Noa, le seul l'unique. Il dévie ses pensées, ses rêves aussi. Sun se prend à désirer d'autres choses. Et ça tourne autour de l'amour, l'envie d'être ensemble et que ça dure pour toujours. Pensées naïves mais ce n'est pas quelque chose qu'il peut contrôler. Et leur jeu, leurs baisers sont arrêtés par la sonnette. Celle-ci met fin à toute possibilité de continuer à se découvrir, à se caresser tout doucement. Peaux contre peaux, lippes contre lippes. Maladresse couplée avec de la tendresse. Sun, il n'aurait pas voulu plus, ni moins. Il recouvre son corps; il ne savait pas pourquoi il s'était déshabillé au début. Et puis il vient récupérer les pizzas. Noa a remis de l'ordre dans ses cheveux, Sun a tenté de faire de même. Il sourit à ces mots. Ils sont deux enfants. Et chacun semble essayer d'oublier les minutes passées, la chaleur qui s'est propagée dans leurs corps. Sun dispose, ouvre les boîtes qui laissent de bonnes odeurs s'extirper. « Oui, elle est là-bas. » Travail d'équipe, Sun voudrait qu'ils ne fassent qu'un. Deux verres ramenés par Noa, boisson aussi. Sun coupe les pizzas. Noa lui revient ensuite. Un sourire naît presque logiquement à cause du fait qu'il est là. Oui, juste à côté de lui. Sun, le cœur touché; attaqué. « Oui, je prie pour qu'elles le soient. » Il le regarde, essaie de ne pas s'attarder. Sun dispose ensuite les parts dans les assiettes et tend la sienne à Noa. « Je suis vraiment content que tu sois là. » Et Sun, il n'arrive pas à soutenir son regard. Il fuit un peu, repose les yeux sur les pizzas. Il goûte la sienne, un grand classique. « Wow, la mienne est vraiment bonne. » Pas végétarienne mais délicieuse. Et Sun se retourne, ses yeux détaillent le visage de Noa. Il se met à sourire stupidement. « T'as quelque chose au coin des lèvres. » Et il le lui enlève avec une serviette; mais Sun, il vient aussi l'embrasser tout doucement. C'est comme une caresse. « Est-ce que tu veux ouvrir la bouteille ? » Il a encore envie de l'embrasser. Machinalement, il allume la télé. Autant essayer de se distraire sinon il risquerait de craquer, d'en vouloir plus. Il n'a qu'une envie : serrer Noa dans ses bras.
☆☆☆ Beerus
Bae Noa
Occupation : lycéen, protecteur des animaux, organisateur de tea parties
Situation : y'a son coeur qui bat, un peu plus vite. comme un premier tourment.
Don : Persuasion
Niveau : 4
Jeu 8 Fév - 12:11
need you now
Les pizzas arrivent, enfin, ou malheureusement. Noa ne sait pas vraiment. C’était agréable d’avoir le corps de Sun contre lui, sentir entièrement sa peau sous sa paume, pas seulement en brides quand parfois lui prend l’audace de faufiler sa main sous le t-shirt du brun. Mais la silhouette de Sun disparait, direction la porte et lui reste sur le canapé à tenter vainement de calmer les battements de son cœur. Il veut penser à autre chose, mais c’est impossible, pas quand l’odeur de Sun est partout autour de lui, qu’il sent encore ses lèvres contre les siennes et son toucher brûlant. Pourtant, il ne peut rester ainsi. Sun réapparait bien trop vite, il n’a pas le temps de retrouver une respiration plus stable mais au moins a-t-il quelque peu remis en ordre son apparence physique, visage découvert des mèches rebelles et t-shirt dans le jeans. Les minutes passés ne sont plus qu’un mirage, un autre à rajouter à certains rêves de Noa, ceux qui le font se lever en milieu de nuit, les joues en feu et la souffle court, sans rien y comprendre. Il délaisse Sun quelques secondes de plus, pour se diriger vers la cuisine, il y passe surement plus de temps que ce qu’il devrait pour prendre une bouteille et deux verres, mais au moins il a l’esprit plus clair. Ils se regardent, se sourient, plutôt timidement comparé à leur situation plus tôt. « Moi aussi. On a pas trop eu l’occasion de parler au lycée dernièrement. » Il ne lui en veut pas. Sun est bon élève, il fait toujours plus attention que lui en cours. Il le remercie avant de prendre son assiette et s’attaquer à la pizza. « Hm, la mienne aussi est délicieuse. » Il observe du coin de l’œil Sun et son cœur s’affole quand il le voit s’approche, miettes enlevées mais baiser reçu. Comme un échange équitable. Il prend silencieusement la bouteille et bataille quelques secondes avant de l’ouvrir, il en rempli moins de la moitié de chaque verre et le reste de coca. Il goûte son propre verre. « C’est…meilleur que ce que je pensais. » Il hoche de la tête pour lui-même, comme pour se confirmer ses mots avant d’en prendre une autre gorgée et un morceau de la pizza.
☆☆☆ Beerus
Nam Sun
Occupation : lycéen, réaliste et désespéré, voire désespérant à plein temps.
Situation : seul et pourtant, il ressent quelque chose.
Niveau : 3
Ven 2 Mar - 0:02
need you now
Ils sont là, tous les deux. Des pizzas avec eux, les verres remplis. Et Sun, il ne peut qu’aimer cette atmosphère intime, parfaite à son goût. Dès qu’il n’y a Noa, il y a du sens. Quelque chose de vrai, il peut le sentir au fond de lui. C’est délicieux, un repas peu gastronomique mais ce que Sun préfère. Plongé dans la joie, il dévisage Noa. Vient ensuite naïvement enlever la vilaine miette logée au coin des lèvres du garçon ; Les sourires échangés, un baiser que Sun donne aussi. L’envie, toujours elle qui guide ses gestes. Fait qu’il veut toujours être plus proche de Noa. « J’étais assez occupé ces derniers temps, j’aurais voulu te voir pourtant. » Sun qui s’étale un instant, parle de ses sentiments. Il sous-entend encore le manque, les jours passés à vouloir se détourner des livres, des devoirs juste pour aller vagabonder avec Noa. Qu’ils révisent ensemble, que Noa lui parle de son potager, des animaux maltraités, des légumes qu’il fait pousser. Toutes ces choses insignifiantes qui pourtant sont essentielles. Mais la vie, le lycée avait empêché tout ça. C’était pour cette raison que Sun appréciait d’autant plus que Noa soit là. Il pose une question et Noa y répond par les gestes. Bouteille ouverte, alcool servi et mélangé. Et les lèvres de Sun trempent dedans. Ce n’est pas si mauvais. « Je suis d’accord, je m’attendais à pire. » Ce serait presque bon, étrangement. Et c’est ainsi qu’ils mangent, boivent aussi. Et puis les boîtes finissent vides, il y a juste eux et la télé. « Je commence un peu à fatiguer. » L’idée qui germe. « Peut-être qu’on pourrait prendre le pc et aller sur le lit ?» Le canapé, c’était bien mais Sun avait envie qu’ils soient à l’aise, pas serrés. Et puis ce n’était pas la première fois qu’ils se retrouveraient ainsi – ils avaient déjà partagé un lit. Menant Noa, il prend leurs verres – on ne sait jamais. Et il vient s’allonger, remet le film qui passait. Magie de la technologie. C’est instinctivement qu’il attire Noa contre lui, le serre. « Tu es bien ? » Sa main vient doucement caresser les cheveux de l’autre. Il y a comme son cœur qui s’apaise ; juste parce qu’ils sont ensemble.
☆☆☆ Beerus
Bae Noa
Occupation : lycéen, protecteur des animaux, organisateur de tea parties
Situation : y'a son coeur qui bat, un peu plus vite. comme un premier tourment.
Don : Persuasion
Niveau : 4
Mar 20 Mar - 15:06
need you now
Il hoche la tête doucement, presque docile, Sun explique qu’il était occupé ces derniers temps et Noa ne cherche pas plus loin que ça. Peut-être qu’il n’y a que ça, peut-être plus, il ne veut pas forcer Sun dans des confidences qu’il ne veut pas faire et encore moins se prendre la tête pour quelque chose qui n’existait. Sun sait qu’il peut lui parler s’il le veut. Il ne sera surement pas la meilleure aide, il est souvent bien trop paumé, mais au moins une oreille attentive quoi qu’il arrive. Il se complait simplement de la présence de Sun à ses côtés, de pouvoir enfin lui parler, le sentir lui sourire, avoir juste besoin de tendre la main pour le toucher et l’embrasser, comme il le désire. Le souvenir brûlant du corps de Sun contre le sien tout à l’heure lui revient en tête, son cœur s’emballe et il s’empêche d’avoir la moindre réaction en venant croquer dans sa pizza, en prenant une grande bouchée. Le verre d’alcool suit aussi, dans les films, il voit souvent les gens grimacer après un shot quelconque, lui n’en sent pas vraiment le besoin, la boisson est sucrée, surement à cause du soda alors le goût lui plait. Ils continuent à manger et à boire doucement, Noa a les yeux qui hésitent entre suivre le film à la télé ou poser le regard sur le profil de Sun. La proposition de Sun le doucement sourire. « Ça marche. » Ils ont déjà partagé un lit à quelques rares reprises, surtout quand Sun venait chez lui et qu’il décidait de passer la nuit à cause de la pluie ou quand ils ne voyaient pas le temps passer. Il n’a pas l’occasion de regarder un peu plus la maison, son attention fixée sur le dos de l’adolescent qui marche devant lui. Sun arrange tout et s’installe, lui n’a plus qu’à se blottir contre lui. « Hm, très bien. » Il sourit, un peu timide, et niche sa tête contre l’épaule de Sun, venant parfois y déposer quelques baisers. « Je suis toujours bien quand on est ensemble. J’aime ça. » Sa main glisse jusqu’à son abdomen seulement pour l’étreindre un peu plus et l’attirer vers lui. Les images défilent sur l’écran mais son esprit est ailleurs, parfois il tend la main vers son verre pour une petite gorgée avant de rapidement retrouver le confort des bras de Sun. Il ne sait pas ce qu’ils sont, ce n’est pas juste de l’amitié, il n’a pas envie d’être ainsi avec d’autres. C’est juste Sun. Et lui.
☆☆☆ Beerus
Nam Sun
Occupation : lycéen, réaliste et désespéré, voire désespérant à plein temps.
Situation : seul et pourtant, il ressent quelque chose.
Niveau : 3
Ven 13 Avr - 23:03
need you now
Il y a son corps qui semble s’être apaisé, son esprit qui s’est relaxé. Sun qui n’est plus aussi troublé qu’avant, moins désespéré peut-être. Il a envie de se poser et cela avec Noa. Parce que sans lui dans ses bras, ça n’aurait aucun sens. Leur solitude le permet. Sun et Noa sont libres. Il n’y a pas de parents, ni de frère et sœur pour les déranger. Sun ne sait pas si ses géniteurs approuveraient, s’ils seraient ouverts envers cette relation spéciale. À vrai dire, il ne s’en préoccupe pas vraiment. Qui sont-ils pour juger quoique ce soit, eux qui sont si déplorables – autant en parents qu’en êtres humains. Il se fiche de leur avis, de ce qu’ils pourraient dire vu qu’ils ne sont rien ou trop peu. Pensées vite chassées, Noa accepte sa proposition. Joli sourire sur ses lèvres, ce que Sun préfère. Ils se relèvent, Sun emmène ce qu’il faut et puis ils finissent dans sa chambre. Installation rapide ; Sun qui s’allonge et puis attend Noa. Bras qui l’entourent et sa main passe dans les cheveux de l’autre. Il y a la question qui veut une réponse affirmative et il l’a. Douceur infinie dans leurs gestes, Sun regarde le film sans trop le faire. Il est plus intéressé par Noa. Noa qui niche sa tête contre lui, Noa dont la main glisse sur lui pour mieux l’étreindre. Les mots qui le calment, le font sourire – le rendent heureux. Et les quelques baisers qui lui sont parfois donnés encore plus. C’est beau, doux. « Moi aussi. Il y a qu’avec toi que je ressens ça. »Ça. Ce sentiment dur à expliquer ou peut-être juste ces sentiments, ces choses qui font battre son cœur un peu plus vite – qui lui donnent envie de plus, de tout connaître – tout savoir sur Noa. Chaque parcelle de son esprit, de son corps. Noa tout entier. Juste ça. L’inexplicable avec toutefois une explication (amour) – logiquement. Et ça a l’air d’être ça lorsqu’ils sont ainsi et que Sun ne voudrait pas être ailleurs, ni avec quelqu’un d’autre. « Je t’aime beaucoup tu sais. » Comme un ami, comme un tout – comme Noa. Et la main de Sun vient se poser sur celle de Noa, il la caresse avant d’entrelacer leurs doigts. Et il finit par embrasser le front de Noa. Ses lèvres lui manquent mais il ne veut pas le déranger. Il oublie le film, la vie aussi. Les problèmes qui pèsent sur ses épaules. Avec Noa, c’est l’amnésie – il ne se souvient que de ses sentiments et de son envie que ça ne s’arrête jamais.
☆☆☆ Beerus
Bae Noa
Occupation : lycéen, protecteur des animaux, organisateur de tea parties
Situation : y'a son coeur qui bat, un peu plus vite. comme un premier tourment.
Don : Persuasion
Niveau : 4
Ven 11 Mai - 13:09
need you now
L’invitation est acceptée, il le laisse le guider jusqu’à sa chambre, lieu inconnu jusqu’à présent. Eux deux ne connaissent que la caravane de Noa, refuge de leurs fantaisies d’enfants. Il le suit les yeux fermés, curieux de la chambre du garçon, il se demande ce qu’il y trouvera. Sun est l’unique qui attise tout cet intérêt chez lui. Et il la découvre avec plaisir, son sourire d’idiot toujours sur le bout des lèvres, heureux des choses les plus simples. Même s’il n’avait pas l’occasion de tout regarder, à cause de la légère pénombre, ni même le temps, parce que les bras de Sun l’ont rapidement appelés à lui. Il amène son corps contre le sien, c’est doux et c’est chaud. Il n’aimerait pas être ailleurs. Il se sent à sa place avec lui, plus en confiance qu’il ne l’avait jamais été avec sa propre famille. Leurs débuts avaient beau être difficiles, Sun était doucement devenu son unique repère. Le seul qui compte réellement. Et Sun confesse qu’il est le seul aussi. Un « vraiment ? » timide et empli d’espoir traverse la barrière de ses lèvres, pommettes rosées et yeux brillants. Son cœur tremble, peut-être que son corps aussi. La proximité l’use de la plus douce des façons. Sun. « Moi aussi, je t’aime beaucoup. » Leurs mains se retrouvent, les doigts s’enlacent. Ils se manquent sans cesse. Et Noa finit par se redresser, il attrape l’ordinateur et le dépose délicatement au sol, à côté du lit. Il ne veut rien qui puisse détourner l’attention de Sun, parce que lui n’a que son nom en tête. « Je t’aime. » répète-t-il plus clairement, baissant le visage vers lui. Il l’enjambe et vient au-dessus de lui, puis se penche pour l’embrasser de nouveau. Ses doigts se libèrent de l’emprise de Sun seulement pour encadrer tendrement son visage et l’admirer. Il est beau. Tellement. « J’ai sans cesse envie de…envie qu’on soit plus proche, mais je sais pas comment. J’aime t’embrasser, mais j’ai l’impression que ça ne suffit plus. » Il se perd dans ses propres sentiments, ce trop-plein d’amour qui gonfle son cœur et réchauffe son bas-ventre. Il caresse ses lèvres des siennes, la douceur disparait pour un échange plus fougueux, tant qu’il en devient maladroit. Ses sens en éveil.
☆☆☆ Beerus
Nam Sun
Occupation : lycéen, réaliste et désespéré, voire désespérant à plein temps.
Situation : seul et pourtant, il ressent quelque chose.
Niveau : 3
Sam 26 Mai - 0:45
need you now
Il y a Sun qui ouvre toutes les portes possibles à Noa. Celle de chez lui et puis d’autres par la suite. Il lui ouvre la porte de sa chambre, celle de son cœur par la même occasion. Ils sont allongés sur son lit, plongés dans l’obscurité ou presque. Il n’y a que le film qui fait office de source de lumière continue, de bruits prenants – d’animation. Sun n’y prête pourtant aucune attention. Il a essayé mais ses yeux finissent toujours par dévier. Son esprit vagabonde et les paroles viennent d’elles-mêmes. Les mots qui semblent sérieux, Sun qui se livre. Expose les sentiments qu’il peut ressentir, cela même si c’est évident, si Noa doit le comprendre. Il le dit et continue de sourire stupidement. Il aime cette honnêteté qu’il y a entre eux, la franchise – sincérité qui unit leurs cœurs. Sun n’a jamais été aussi honnête qu’avec Noa. Il est le seul avec qui il est lui-même, l’unique à qui il offre des facettes plus douces de sa personnalité. Noa est spécial, il lui fait ressentir tout et n’importe quoi, l’inquiète et le rassure à la fois. Sun en est parfois confus ; myriade d’émotions, palettes de sentiments. Ils sont de l’art. Sun acquiesce à la question timide qui franchit les lèvres de Noa. Vraiment, oui. Tout ça est vrai, sincère. Et c’est la première fois que Sun se sent ainsi, il est d’autant plus certain de ce qu’il vient de dire. Et les mots de Noa l’impactent, son cœur s’emballe un peu. Il sent le rouge se dessiner légèrement sur ses joues. Il se demande même si Noa ne va pas sentir les battements de son cœur qui tambourine. Sun est réellement heureux, n’aurait pu rêver mieux. Ils partagent tous les deux les mêmes sentiments et tout lui paraît plus beau. Leurs doigts enlacés, cette proximité enivrante. Et puis la chaleur de Noa, l’ambiance cosy. Sun pensait que ça durerait mais l’autre le surprend. Noa se redresse soudainement, semble lui manquer pendant ces quelques secondes où il pose l’ordinateur sur le sol. Le film est officiellement oublié, comme s’il n’avait jamais existé. Ils ne font que se voir et s’entendre eux, rien d’autre. Et peut-être que Noa a fait ça pour Sun perçoive encore mieux ce qu’il allait dire. Le je t’aime qui vient le frapper, le fait sourire de plus belle. Et Sun sent le monde qui s’arrête de tourner un instant, tout qui se fige. Il a l’impression d’avoir quitté son corps lorsqu’il lui répond. « Je t’aime. » Il cherche ses yeux, veut les rencontrer. Et ce soir sera magique, il en est sûr. Ils l’ont dit, l’ont rendu explicite cet amour. Sun est troublé par Noa, ses gestes aventureux – surtout lorsqu’il vient sur lui et l’embrasse à nouveau. Leurs mains s’abandonnent, celles de Noa pour encadrer son visage et les siennes dans le dos du blond. Sun sent le regard de Noa sur son visage, ses yeux l’observent en retour. Et il les détourne parfois parce que c’est trop. Il n’a jamais été peureux mais là, ce sont des envies différentes qui s’emparent de lui. Idées partagées ; Noa lui dit tout. Sa confession lui arrache un léger rire. « Moi aussi j’ai envie qu’on soit plus proches. Je veux tout connaître de toi tu sais. » Il aime aussi l’embrasser mais c’est une évidence. Noa caresse ses lèvres, Sun a l’impression de fondre à son toucher. Et cette caresse se transforme en quelque chose de plus fougueux. Sun ne sait pas où ils vont mais cette fois, c’est différent. Il ressent cette chaleur dans tout son être et il n’a pas envie que ça s’arrête. Leurs lèvres se rencontrent brutalement, les mains de Sun découvrent le corps de Noa. Elles passent de son dos et descendent, encore et encore. Ses doigts virevoltent un peu partout, veulent approcher Noa au plus près de lui. Et puis sans même que Sun comprenne réellement ce qu’il est en train de faire, il s’attaque au haut de Noa. Il agrippe le tissus et le tire pour qu’il disparaisse. Il veut découvrir chaque recoin de l’autre, caresser son torse autant que son dos. Il le veut pour lui tout seul. Et Sun se laisse avoir par la fougue, décide de renverser Noa – leurs rôles finissent inversés. Sun le surplombe, il continue de l’embrasser. Et sa main dérive vers l’intimité de l’autre. Hésitations qui naissent, Sun qui ne veut pas tout gâcher. Et c’est contre ses lèvres qu’il murmure. « Est-ce que tu veux toujours plus ? »